POI - Au temps d’Auguste
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L’histoire de la ville gauloise fortifiée – l’oppidum – de Gergovie se poursuit après la victoire de César à Alésia en 52 avant J.-C. Elle connaît même son apogée pendant le règne de l’empereur Auguste entre 27 avant J.-C. et l’année 14 de notre ère. Gergovie est alors la capitale arverne.
Pour comprendre l’organisation du plateau à cette époque, approchez-vous de la table du Temps d’Auguste. Les remparts gaulois sont alors entretenus. La porte ouest, l’une des deux entrées connues à ce jour, est réaménagée à la romaine. Ses vestiges maçonnés sont visibles à l’autre extrémité du plateau. Les voies sont également remaniées en raison d’un trafic très dense.
Car l’activité est intense autour des portes de la ville. Des quartiers d’artisans spécialisés dans la métallurgie sont installés à proximité.
À la fin du Ier siècle avant notre ère, le plateau est densément occupé. Les habitants consomment de plus en plus de produits importés du bassin méditerranéen : du vin en amphores, de l’huile, et autres produits, comme en témoignent les objets exposés au Musée Archéologique de la Bataille de Gergovie...
L’influence romaine s’exprime aussi dans l’architecture. Les constructions gauloises en bois et en torchis sont remplacées par des bâtiments construits en pierre maçonnée. Ils sont couverts de tuiles. Leurs sols se parent de mosaïques et leurs murs d’enduits peints de couleurs vives.
À cette époque, la ville se dote d’un sanctuaire de plan romain.
Et pourtant, autour du changement d’ère, Gergovie commence à péricliter. Car 6 km en contrebas du plateau, une nouvelle capitale voit le jour, à l’emplacement de la ville actuelle de Clermont-Ferrand, située sur votre gauche. Son nom : Augustonemetum, « le sanctuaire d’Auguste ». Installée au pied de la chaîne des Puys, elle est l’un des nouveaux chefs-lieux de cités créés par l’Empereur.
Gergovie est abandonnée au début des années 20 de notre ère et perd définitivement son statut de ville et de capitale.