POI - Au temps de la Gaule romaine

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Augustonemetum – IIe siècle apr. J.-C.

Reconnaissez-vous cette ville au pied du puy de Dôme ? Clermont-Ferrand, vous dîtes ? Presque…

Dans les années 20 de notre ère, au tout début de l’époque romaine, la ville gauloise – l’oppidum – qui occupe le plateau de Gergovie est abandonnée. Ses habitants investissent alors la nouvelle capitale fondée par l’empereur Auguste dans la plaine : Augustonemetum, qui deviendra Clermont-Ferrand.

Avec ses 20 000 habitants, la ville est l’une des plus importantes du Centre de la Gaule. C’est une étape majeure sur la voie d’Agrippa, le grand axe routier reliant Lugdunum – Lyon – à l’Atlantique.

Quartier résidentiel – IIe siècle apr. J.-C. – Augustonemetum

L’agglomération est centrée sur la butte de Clermont. Là, le forum, le cœur administratif, politique et religieux, domine les différents quartiers, organisés selon une trame rigoureuse d’axes et de rues perpendiculaires.

Des édifices monumentaux sont élevés partout dans la cité. Certains vestiges sont à découvrir au Musée Bargoin à Clermont-Ferrand.

 

Temple de Mercure – IIe siècle apr. J.-C. – Sommet du puy de Dôme

Temple de Mercure – IIe siècle apr. J.-C. – Sommet du puy de Dôme

Les reliefs qui entourent l’agglomération sont investis par des lieux de culte. C’est le cas ici à Gergovie, sur les Côtes de Clermont ou sur le puy de Montaudou. La table du Temps de la Gaule romaine vous permettra de les localiser dans le paysage actuel.

Au sommet du puy de Dôme, à 1 435 m d’altitude, un temple monumental dédié au dieu Mercure domine l’ensemble. Ses vestiges partiellement restaurés sont encore spectaculaires aujourd’hui !

Sanctuaire – IIe siècle ap. J.-C. – Gergovie

Au nord-est du plateau de Gergovie, le sanctuaire, construit à la fin du Ier siècle avant notre ère, est le seul édifice à perdurer après l’abandon de l’oppidum. Il devient un lieu de pèlerinage, situé à 2 heures de marche de la nouvelle capitale. Tout au long de son existence, il connaît plusieurs réaménagements, avant d’être à son tour abandonné et détruit à la fin du IIe siècle de notre ère. Le plateau retrouve le silence pour plusieurs siècles…

Un belvédère situé sur le versant nord offre aujourd’hui le meilleur panorama sur Clermont-Ferrand et son écrin de verdure.

 

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Service communication

Article mis à jour le 01 décembre 2021