Au temps des oppida

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Porte sud – Ier siècle av. J.-C. – Oppidum de Gergovie

La ville gauloise fortifiée – autrement dit, l’oppidum – de Gergovie est protégée par un rempart imposant. Deux entrées dans la ville sont aujourd’hui clairement identifiées par l’archéologie, à l’ouest et ici, au sud du plateau.

Face à vous s’élève au milieu du Ier siècle avant notre ère l’une de ces portes : la porte sud. Elle marque certainement l’entrée principale dans l’oppidum. Cet aménagement monumental, situé légèrement en retrait du rebord du plateau, est composé d’un porche en bois et d’une tour massive en pierres sèches. Ce porche est surmonté d’une galerie ouverte à un ou deux étages qui défend l’accès à la ville. Deux entrées distinctes donnent sur une sorte de sas : pour pénétrer dans Gergovie de ce côté du plateau, il faut donc passer une double ligne de portes.

Porte sud – Ier siècle av. J.-C. – Oppidum de Gergovie

De plus, la porte est aménagée dans le prolongement du rempart en pierres sèches, au bout d’une sorte d’avant-cour d’environ 4 000 m2 : ce large couloir permet de canaliser l’ennemi. Ici, l’attaquant est exposé à des contre-attaques latérales et frontales en provenance des galeries du porche, de la tour en pierre, ou du rempart… C’est précisément là où vous vous situez !

L’accès à l’oppidum de Gergovie depuis le sud est donc bien défendu. Et en dehors des périodes d’insécurité, le quartier est animé : une zone artisanale dédiée à la métallurgie du fer et du bronze occupe les abords de la porte. D’ici, une large voie dallée conduit vers le centre de la ville arverne. Aujourd’hui, le chemin de la Croix reprend l’orientation de cet axe important.

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Article mis à jour le 01 décembre 2021