Le temps de la bataille

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Rempart gaulois – Ier siècle av. J.-C. – Oppidum de Gergovie

Les fouilles archéologiques menées dans ce secteur ont permis de dégager la portion de mur face à vous. Il s’agit bien des vestiges de la muraille qui protégeait Gergovie à l’époque de la bataille entre César et Vercingétorix ! Un autre fragment de ce rempart est visible à l’autre extrémité du plateau, à proximité du Musée Archéologique de la Bataille de Gergovie.

 

Carrière et rempart sud-ouest – Ier siècle av. J.-C. – Oppidum de Gergovie

Ici, en avant de la fortification, plusieurs vastes carrières de pierre ont été découvertes. Elles sont plus anciennes que le rempart et correspondent peut-être aux premiers aménagements de la ville fortifiée, autour des années 60 avant J.-C.

Profondes de 2 à 3 m, elles ont permis d’extraire plusieurs centaines de mètres cube de basalte, sous la forme de dalles épaisses. Ces blocs semblent avoir été utilisés pour aménager les nombreux dallages présents partout sur le plateau – et notamment pour la place identifiée au centre du site.

Rempart sud-ouest – Ier siècle av. J.-C. – Oppidum de Gergovie

Ces carrières sont rapidement remblayées pour pouvoir édifier le rempart. Comme à l’autre extrémité du plateau, le mur est ici constitué de blocs de taille limitée, assez grossiers. Ils sont trop petits pour provenir des carrières ; ils ont certainement été ramassés en surface ou dans les pentes du plateau. Ce basalte, très dur, et donc difficile à tailler, explique sans doute l’aspect assez irrégulier du parement du rempart et de ses murs perpendiculaires. Les blocs sont empilés sans mortier, selon la technique de la pierre sèche, sur près de 3 m de hauteur. Les archéologues ont identifié des tronçons d’1 à 2 m de longueur : le rempart sud-ouest aurait-il été bâti dans l’urgence par plusieurs équipes travaillant côte à côte, pour gagner en efficacité ?

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Article mis à jour le 01 décembre 2021